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Windows Azure - alertes, alertes, alertes !

Une autre nouveauté est apparu récemment en “preview” sur le portail Windows Azure pour venir tenir compagnie au tout frais AutoScaling : le système d’alerte. Celui-ci permet de disposer d’un mécanisme extrêmement simple à configurer qui permet aux administrateurs du portail d’être notifié en cas de soucis sur ses services / machines hébergés par Azure.

 

Comment cela fonctionnait avant?

Le besoin d’être notifié en cas de surconsommation de ressource a toujours existé dans Azure (ou sur tout autre environnement).

Jusqu’à présent, le meilleur moyen d’être alerté en cas de soucis était de :

  • Activer dans les services hébergés le système de diagnostic pour consolider les compteurs de performance dans un compte de stockage Azure.
  • Utiliser un outil pour aller régulièrement consulter ces compteurs …
  • … ou bien d’écrire un Worker Rôle utilisant l’API de Diagnostic pour surveiller en boucle ce log centralisé et d’alerter (par email par exemple) un administrateur en cas de soucis

 

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Qu’est-ce que ce nouveau service?

Le système d’alertes est transverse à l’ensemble des services d’hébergement Azure. De ce fait, son utilisation s’effectue depuis le module “paramètres” du portail Azure. Il permet de reproduit une partie du scénario précédant en quelques clics.

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Depuis l’onglet Alertes, il est possible de consulter les alertes levées par les règles actives ou d’ajouter / modifier / activer / désactiver des règles de monitoring.

La configuration d’une règle s’effectue en saisissant les champs suivants :

  • Nom : Le nom de l’alerte qui apparaitra dans la liste principale
  • Description : Un peu plus d’informations pour qualifier la règle
  • Subscription : le nom de l’abonnement Azure à laquelle appartient la règle
  • Type de service : le type de service d’hébergement d’Azure à surveiller, entre Service de Cloud Computing (service hébergé / PaaS), Machine Virtuelle (IaaS), Site Web ou Service Azure Mobile
  • Nom du service : le service à surveiller, parmi ceux créés sur l’abonnement
  • (Différent en fonction du type de service) : L’instance du service à surveiller, par exemple, le nom du déploiement et le rôle pour les services hébergés

Une fois le service à surveiller sélectionné, il reste, dans le deuxième onglet, à définir la règle en tant que tel, au travers des options suivantes :

  • Métrique : la métrique à surveiller, parmi : Pourcentage CPU, Accès disques en lecture / écriture, Bande passante consommée entrante / sortante, et, pour les machines virtuelle, le temps d’activité et le temps de réponse
  • Condition / valeur de seuil : la valeur à partir de laquelle l’alerte va se déclencher
  • Fenêtre d’évaluation d’alerte : la durée d’évaluation avant de lever une alerte. Par exemple, si la valeur saisie est “moyenne sur les 5 dernières minutes” et qu’une alerte doit se déclencher dans le cas ou le CPU est supérieur à 50%, l’alerte ne sera levée que si la moyenne totale de consommation de CPU est supérieure à 50% sur les 5min. Ceci évite de lever des alertes pour des micro pics de dépassement de seuil.
  • Actions : le mode de notification – soit par Email aux administrateurs du service Azure, soit en saisissant un nouvel Email

 

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Une fois la règle créée et activée, le système se met en mode analyse.

L’interface générale permet de consulter d’un œil toutes les règles et de pouvoir filtrer parmi celle-ci afin de mettre en évidence les alertes récemment levées.

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L’interface de détail de l’alerte permet quant à elle de consulter l’historique des alertes levées, de disposer d’un graphique sur 1 heure / 24 heures / 7 jours qui affiche la valeur du compte surveillé ainsi que le seuil d’alerte.

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Enfin, quand le seuil est franchit, un Email de notification est bien instantanément envoyé !

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Et voilà, encore une bonne nouvelle fonctionnalité !

Comme pour l’autoscaling, cette fonctionnalité permet de répondre simplement à une majorité des besoins de “surveillance et de notification”. Pour aller encore plus loin, notamment en terme de type d’alerte (SMS par exemple) ou de compteur de performance à surveiller (espace disque, log applicatif), il reste bien sur possible et intéressant de continuer à développer son propre agent de monitoring.

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